TY - JOUR AU - Guinot, Enric PY - 1992/12/30 Y2 - 2024/03/29 TI - El patrimoni reial al País Valencià a inicis del segle XV JF - Anuario de Estudios Medievales JA - Anu. estud. mediev. VL - 22 IS - 1 SE - Temas Monográficos DO - 10.3989/aem.1992.v22.1082 UR - https://estudiosmedievales.revistas.csic.es/index.php/estudiosmedievales/article/view/1082 SP - 581-639 AB - On n'a pas, jusqu'ici, dédié beaucoup de temps à l'étude du Patrimoine Royal Médiéval en Pays Valencien. Nous disposons de bien peu d'informations sur les villages que le formaient, sur le type de fiscalité royale qui s'y pratiquait, sur les biens possédés ou sur la valeur des impôts perçus ainsi que sur la gestion qu'y pratiquait l'administration royale. Ce travail a été réalisé dans le but de colmater ce vide. Il analyse en détail les sources existantes traitant de cette fiscalité royale ordinaire au Pays Valencien au début du XVeme siècle. L'existence d'un manuscrit du Bailli Général du Règne, portant la date de 1414 a 1416, probablement lié à la proclamation du nouveau monarque Ferran Iet, a permis, en s’ajoutant à la documentation des maires locaux, de reconstruire les composants exacts de la fiscalité royale appliquée dans chacune des villes du pays valencien pendant ce règne, ainsi que sa valeur économique et l'idencification assez importante du nombre et de la qualité des monopoles et droits régaliens que la couronne y conservait. Nous avons aussi intégré l'étude d'une douzaine de villes et villages sarrasins qui formaient ce que l'on appelait l'Ancien Patrimoine, c'est à dire, la seigneurie particulière de la couronne pendant cette décennie et en tant que tel, source de revenus pour elle. Dans ce cas précis nous avons réalisé les tableaux avec le type de revenus et leur valeur. Finalement on peut lire dans cet article quelques considérations générales sur les revenus de la monarchie, à cette époque, aux pays valenciens et quelques conclusions sur le peu de valeur réelle de cette fiscalité, comparée a la croisance de la fiscalité extraordinaire, tant à travers les demandes directes de la couronne, comme à travers les impôts commerciaux de la Généralité et les subsides des Cortes. Le travail conclue avec une carte du Patrimoine Royal au début du XVeme siècle, et des graphiques représentant les revenus, ville par ville, en pays valenciens. ER -