TY - JOUR AU - Arranz Guzmán, Ana PY - 1991/12/30 Y2 - 2024/03/29 TI - La cultura en el bajo clero: una primera aproximación JF - Anuario de Estudios Medievales JA - Anu. estud. mediev. VL - 21 IS - 1 SE - Temas Monográficos DO - 10.3989/aem.1991.v21.1128 UR - https://estudiosmedievales.revistas.csic.es/index.php/estudiosmedievales/article/view/1128 SP - 591-605 AB - La manque d'études sur les paroisses du Moyen Age et la manque de sources limitent, pour le moment, les connaissances que nous avons de ce thème. En effet, la documentation nous éclaire plutôt sur la préoccupation de la société et des pouvoirs laïque et ecclésiastique pour ce qui est de l'élévation du niveau culturel des prêtres dans ce groupe. Les premières dispositions ecclésiastiques prennent naissance avec le Concile de Latran et se développent dans la Péninsule à partir du concile dirigé par un légat en 1228 et surtout à partir de celui de 1332. On y accorde, ainsi que dans bon nombre d'autres qui suivent la même ligne, de célébrer des synodes provinciaux afin d'élever la formation des ecclésiastiques. Tous les évêques n'en célébrèrent pas et l'efficacité de ceux qui se célébrèrent fut, en outre, très limitée. On voit cependant se multiplier les écoles de grammaire pour le clergé le plus démuni de certains diocèses et on souligne l'importance du maître d'école. Une claire préoccupation se fait seulement sentir dans la monarchie à travers les mesures prises par Juan Ier, qui avait comme collaborateurs certains des évêques réformistes les plus connus. Quant aux plaintes du Tiers État concernant les faiblesses morales et intellectuelles des curés, elles se basent sur la dénonciation de la prolifération de ce que l'on appelait le «faux clergé», c'est-à-dire, des membres analphabètes du bas clergé qui ne partageaint que les formes extérieures du cler­gé. ER -