TY - JOUR AU - Rojas Gabriel, Manuel PY - 2001/06/30 Y2 - 2024/03/28 TI - El valor bélico de la cabalgada en la frontera de Granada (c. 1350-c. 1481) JF - Anuario de Estudios Medievales JA - Anu. estud. mediev. VL - 31 IS - 1 SE - Estudios Misceláneos DO - 10.3989/aem.2001.v31.i1.284 UR - https://estudiosmedievales.revistas.csic.es/index.php/estudiosmedievales/article/view/284 SP - 295-328 AB - Tout au long des pages de cet article, nous partons de l'idée mère que la frontière entre la Castille et Grenade était, par-dessus toute autre circonstance, un front de guerre où l'action militaire prenait parfois l'allure d'un conflit ouvert dans lequel c'étaient les grandes opérations militaires qui jouaient le rôle principal alors que, dans d'autres cas, la lutte guerrière se réduisait à des belligérances déprédatrices de faible intensité et à des attaques-surprises contre de petits points forts. Et c'était du sein même des deux dimensions d'entreprendre et de faire la guerre que jaillissait, multiforme, la chevauchée et, en chemin, elle acquérait son énorme importance en tant qu'instrument stratégique et tactique essentiel. À partir de ces présupposés, nous analysons comment la chevauchée était l'instrument principal de la routine guerrière. Pour les Castillans, c'était un solide et efficace élément d'usure dans le cadre de directives stratégiques générales dont le but ultime, et déclaré, était la défaite lente mais absolue et l'occupation territoriale de l'émirat. Pour les musulmans, de plus en plus affaiblis, les expéditions de pillage sur la bande frontière chrétienne étaient quasiment le seul moyen d'ouvrir les hostilités contre leurs adversaires andalous et murciens. ER -