Fiscalidad real y renta feudal. La martiniega, la fonsadera y el yantar a mediados del siglo XIV en la Castilla de las merindades
DOI:
https://doi.org/10.3989/aem.1992.v22.1088Resumen
L' analyse des similitudes, des différences et des frontières qui existent entre la fiscalité royale et le revenu féodal n'a pas encore éveillé toute l'attention qu'elle mérite. C’est la raison pour laquelle des apports, comme ceus que nous offre C. Sánchez Albornoz, sont encore en vigueur plus de soixante-dix ans après. Le Becerro de las Behetrías (Livre des bienfaisances), grâce à la profusion d'informations qui concernent aussi bien tout ce qui est en rapport avec la fiscalité comme ce qui traite des impôts seigneuriaux, est une source idéale pour montrer un échantillonnage sur ce thème, bien que ces renseignements se limitent au XIVeme siècle. Nous avos choisi trois charges en raison de leur relation avec les prérogatives étatiques (fonsadera: ancien tribut pour les dépenses de guerre), leur profonde signification seigneuriale (el yantar: impôt payé en espèces au seigneur de passage: pain et plat de feves ou de lentilles, généralement), ou pour leur généralisation (martiniega: impôt payé pour la Saint Martin). Les particularités très apparentes de chacune d'elles ne peuvent pas être séparées de celles que présentent les différentes juridictions. L'ancien tribut pour les dépenses de guerre, la fonsadera, est une charge typiquement de l'état, tout à fait indépendante de la juridiction. La martiniega, cet impôt payé pour la Saint Martin, ce sont les seigneurs qui la reçoivent, sauf dans le cas de la «behetría», -c'est-à-dire dans le cas d'un village qui n'a pas de seigneur et dont les habitants, par ce fait, peuvent élire qui bon leur semble- où c'est alors le roi qui le perçoit et, de ce fait, en devient un des principaux percepteurs. L'impôt sur la nourriture, el yantar, a un caractère tout à fait seigneurial: le roi le perçoit principalement par le biais du patrimoine royal. Quant aux juridictions, et en tenant compte des charges déjà mentionnées, le contrôle de seigneurs terriens et, en moindre mesure, des abbayes sur ceux qui en dépendent est largement supérieur à celui qui existe dans le cas de la «bienfaisance», la behetría, cas dans lequel le roi détourne de substantiels revenus.
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